Les alarmes des hôpitaux seraient responsables de centaines de morts

Alarmant. Que l’on soit le patient ou le soignant, à l'hôpital, personne ne peut faire abstraction des bips incessants des machines. Si ceux-là servent avant tout à informer les infirmiers de l’état du malade, une étude américaine de la revue scientifique Food and Drug Administration (FDA) a démontré qu’elles n’avaient pas seulement des avantages. Bien au contraire. Elles seraient responsables de centaines de morts chaque année.

A peine un pied dans l’hôpital, les bruits sonores des monitorings, des pompes à perfusion, des machines à dialyse ne cessent de résonner dans nos oreilles. Ces alarmes agaçantes, synonymes de “surveillance optimale des patients” ne sont pourtant pas sans conséquence sur la santé du personnel médical et des malades. Selon, le site New Atlas, les médecins seraient exposés, en moyenne, jusqu'à 1 000 bruits d’alarme par jour et provoqueraient chez eux une fatigue, du stress et une “désensibilisation causée par une surcharge sensorielle”. Résultat ? Le temps de réaction de prise en charge des patients augmente. Pire encore, ces sons stridents ont causé 566 décès entre 2005 et 2010, selon le rapport de la FDA. Or, d’après l’étude scientifique Perioperative Care and Operating Room Management, tous ces sons ne seraient pas véritablement utiles. Seuls, 15% d’entre eux seraient importants.

Paradoxal qu’une alarme puisse être aussi utile que nuisible. Mais alors comment assurer le suivi des patients tout en garantissant le bien-être des soignants ? La Perioperative (...)

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