Alain Souchon : "Je n’ai ni portable ni tablette, je n’ai pas l’expérience d’Internet"

Entre la sortie de son 15e album studio, Âme fifties, et les répétitions de sa tournée prête à décoller vendredi à Courbevoie, Alain ­Souchon, 75 ans et toutes ses dents, ne touche plus terre. Baskets aux pieds, jean et lunettes fumées, la plus paradoxale des stars de la chanson française s'est posée longuement dans le cinq-étoiles rive gauche qui lui fait office de QG, pas loin de son domicile parisien. En musique, cela donne dix chansons d'une belle tenue, sobres, poétiques et mélancoliques. En ­entretien, c’est du même tonneau. On n’en attendait pas moins. Voici quelques extraits de son interview au JDD.

À l’époque des cheveux longs, les chanteurs raillaient aussi les présidents. Et aujourd'hui?
J'ai vu les hommages à Jacques Chirac. En le regrettant, c'est aussi notre souplesse qu’on pleure… J’ai une grande admiration pour tous les présidents de la République. Ils font comme s’ils avaient envie de vous prendre dans les bras. Ils ont une empathie particulière. C’est un truc plus profond qu’on ne le croit.

Les politiques "restent des gens exceptionnels"

Vous trouvez Emmanuel Macron assez empathique?
Il a parfois été arrogant ou maladroit dans son mode d’expression. Mais il est jeune et, à des postes comme ça, on doit perdre un peu les pédales. C'est normal, n’importe quel chanteur de 22 ans vous le dira. Après, on se reprend. La politique est un métier très difficile. Tout le monde leur tape dessus, mais cela reste des gens exceptionnels.

"

Macron est jeune et, à des postes c...


Lire la suite sur LeJDD