Yahoo Actualités Alain Jollois : au RSA, il endosse de multiples identités plus folles les unes que les autres
C'est en 1987 qu'Alain Jollois fait ses premiers pas dans le monde de l'escroquerie, explique Le Parisien. À l'époque, âgé de seulement 24 ans, il se présente comme l'émissaire du président de la République française pour organiser une rencontre entre les chefs d'États français, italien et grec à Amiens. Profitant de la crédulité des élus locaux, il parvient à vivre plusieurs mois à leurs crochets avant d'être démasqué et condamné à 18 mois de prison, dont six avec sursis. Mais cette condamnation ne semble pas avoir dissuadé Alain Jollois. Au fil des années, il enchaîne les arnaques, se faisant passer pour un officier supérieur britannique à Saint-Malo, un membre du clan Mc Gregor à Paris, ou encore un représentant d'une production américaine en repérage pour le tournage du prochain film de Steven Spielberg à Chinon.
L'homme a un penchant pour les rôles prestigieux
En 2002, alors qu'il est assigné à résidence à Périgueux en attendant son procès, Alain Jollois monte une nouvelle arnaque d'envergure. Il se présente comme un réalisateur et annonce le tournage d'un court-métrage inspiré de La Vie est belle dans la ville. La municipalité, emballée par le projet, lui accorde de nombreux avantages et mobilise même des policiers pour sécuriser les lieux. Mais il ne s'agit que d'une façade : Alain Jollois n'a aucun projet de film en réalité et profite de la situation pour soutirer de l'argent aux commerçants et à la municipalité. (...)
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