Akhenaton et Shurik'n de IAM : "A l'OM, on aime les coachs qui prennent des risques"

Avec eux, il ne faut jamais longtemps pour que la conversation dévie de la musique au ballon rond. En visite à Paris pour la promotion de Yasuke (Def Jam), le 10e album studio d'IAM, ­Akhenaton et Shurik'n se sont amusés à refaire la politique sportive de l'Olympique de Marseille, solide dauphin du PSG en Ligue 1 mais soumis à des turbulences internes ces derniers jours. "En ce moment, je me sens de la Ruhr", ne peut s'empêcher de chambrer l'auteur interprète du fameux Je danse le mia, à l'approche du 8e de finale de la Ligue des champions du grand rival face au Borussia Dortmund.

Redécouvrez-vous les joies du Vélodrome cette saison?
Akhenaton : Je l'ai découvert enfant avec mon père mais ­aujourd'hui, quand on y va, on ne fait que des photos sans voir le match. En revanche, Zizou [Zinédine Zidane] nous a trouvé des places pour le dernier Atlético-Real, au Metropolitano. Je me suis régalé de voir les quatre-vingt-dix minutes sans être interrompu. Le jeu n'était pas folichon, mais j'ai trouvé le stade beau.
Shurik'n : En Espagne, je suis plutôt Barcelone.
A : Et moi, FC Séville. Mais tant que Zizou entraîne le Real, on est tous pour qu'il fasse de bons résultats. Je veux aussi absolument retourner à Naples avant que le vieux San Paolo soit détruit et remplacé par un stade pour riches.

"

Ici, les supporters chantent quand l'équipe se bat

"

Mais le Vélodrome chante quand ça sourit et siffle dans les moments difficiles, non?
A : Les tifos contre Lyon étaient incroyables [2-1, le ...


Lire la suite sur LeJDD