Airbags défectueux : qui est donc Takata, à l’origine de rappels massifs de voitures ?

«Ne conduisez plus» ! Vous faites peut-être partie des 600 000 propriétaires de Citroën C3 et de DS 3 dans le monde, dont 246 880 en France, qui ont reçu ce courrier au mois de mai de la part des deux marques automobiles du constructeur Stellantis, concernant des véhicules fabriqués entre 2009 et 2019. Certains sont en effet équipés d’airbags vieillissants et potentiellement défectueux, occasionnant, s’ils explosent, des blessures graves, voire mortelles. Cette campagne de rappels massive suscite de l'inquiétude mais également de la colère chez les clients, qui l'estiment très mal gérée par la maison-mère Stellantis. Cette affaire n’est pourtant pas une première. En effet, Nissan est également concerné actuellement, tout comme BMW depuis le mois de mars. Et avant eux, Ford, Honda, Audi, Toyota, Volkswagen… Depuis 2019, ce sont une quinzaine de marques qui ont procédé à des rappels de voitures sur la base de ce même problème d'airbags défectueux. Il faut dire que ces constructeurs ont un point commun : ils ont travaillé avec le même fournisseur d’airbags.

Il s’agit de Takata, un équipementier japonais fondé dans les années 1930. L'entreprise avait débuté dans l'industrie textile puis a conçu des bouées de sauvetage avant de se tourner vers l'automobile dans les années 1950, en fabriquant des ceintures de sécurité et des sièges pour bébé. En 1987, Takata a commencé à produire des airbags et en a depuis installé des centaines de millions d’unités dans les voitures de plusieurs constructeurs (...)

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