« Air Cocaïne » : la justice dominicaine confirme en appel la condamnation des pilotes à vingt ans de prison

« Air Cocaïne » : la justice dominicaine confirme en appel la condamnation des pilotes à vingt ans de prison

La justice dominicaine a confirmé en appel, jeudi 11 février, la condamnation à vingt ans de prison pour trafic de drogue des deux pilotes français Pascal Fauret et Bruno Odos, actuellement détenus en France après leur évasion rocambolesque à la fin de 2015.

Dès l’ouverture du procès à Saint-Domingue, capitale de la République dominicaine, la procureuse Carmen Alardo a demandé aux juges « le désistement de l’action en appel » des pilotes, lesquels « ne se sont pas présentés » à l’audience.

Après s’être retiré pour délibérer, le tribunal a prononcé « le désistement » de l’action en appel, confirmant ainsi la condamnation des pilotes, visés depuis leur fuite par un mandat d’arrêt international émis par la République dominicaine, mais la France a écarté toute extradition.

Le procès en appel, qui concernait deux autres Français restés sur l’île, Nicolas Pisapia, présenté comme le passager du jet, et l’apporteur d’affaires Alain Castany, se poursuivra le 14 mars, a précisé le tribunal. Les quatre Français avaient fait appel après leur condamnation à vingt ans de prison en août 2015 pour trafic de drogue.

Evasion rocambolesque

L’affaire remonte à la nuit du 19 au 20 mars 2013, quand la police dominicaine, renseignée notamment par les Etats-Unis, intercepte à l’aéroport de Punta Cana un avion Falcon 50 avec vingt-six valises contenant 680 kg de cocaïne à son bord.

Le 28 octobre 2015, alors qu’ils étaient en liberté conditionnelle avec interdiction de sortie du territoire dans l’attente de l’examen de leur appel, ils ont fui ce pays des Caraïbes en bateau pour rejoindre l’île antillaise franco-néerlandaise de Saint-Martin, avant d’arriver en avion à la Martinique, d’où ils ont gagné, toujours par les airs, la métropole.

Peu après leur retour en France, ils ont été placés en détention provisoire, au début de novembre, par la justice française, qui enquête sur ce vaste trafic international de drogue. La justice a confirmé le 19 novembre leur maintien en détention.

Les (...)

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