Direct - «L’épave» d'Air Algérie retrouvée au Mali près du Burkina Faso

A l'entrée de la cellule de crise ouverte à Roissy après la disparition du vol Ouagadougou-Alger, le 24 juillet.

Le MD83 espagnol qui effectuait la liaison pour la compagnie algérienne avait été contrôlé en France il y a quelques jours. Il était en bon état.

L'essentiel

• Air Algérie a perdu jeudi le contact au dessus du Mali avec un appareil transportant au moins 116 passagers. L'avion, un MD83, appartient à la compagnie espagnole Swiftair. Il assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger.

• Le secrétaire d’Etat français aux Transports, Frédéric Cuvillier, indique qu'une «cellule de crise» a été constituée.

• Deux Mirage 2000 de l'armée française ont été envoyés à la recherche de l'appareil.

21h10. L’épave a été retrouvée au Mali près du Burkina Faso, affirme un général burkinabé.

21 heures. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta affirme à Bamako que «l’épave» de l’avion d’Air Algérie a «été aperçue» dans la région de Kidal, dans l’extrême nord-est du Mali. «L’épave a été aperçue entre Aguelhoc et Kidal», près de la frontière algérienne, a déclaré le président malien lors d’une rencontre avec des représentants de partis politiques, de la société civile et de la presse.

Il n’a donné aucun autre détail supplémentaire, mais affirmé qu’aucune «hypothèse» n’était exclue quant aux causes de la disparition de cet avion. La région de Kidal, fief des rebelles touareg, abrite le massif des Ifhogas où, en 2013, les armées française et tchadienne avaient traqué pendant plusieurs semaines des groupes jihadistes armés.

20h40. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius (photo AFP) annonce qu’aucune hypothèse n’est exclue pour expliquer la disparition de l’avion d’Air Algérie parti de Ouagadougou avec au moins 116 personnes à son bord. «On ne peut pas, on ne doit exclure aucune hypothèse avant d’avoir tous les éléments», a-t-il déclaré sur la chaîne publique de télévision France 2. En réponse à une question sur «un possible acte terroriste», il a répondu : «On ne peut exclure aucune hypothèse».

«La seule chose que nous sachions de manière certaine, c’est l’alerte (...)

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