Aide américaine à l’Ukraine, Argentine, Tesla : les informations de la nuit

Le Sénat américain approuve l’aide de 95,3 milliards de dollars à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan. Le vote de la chambre haute, par 79 voix contre 18, permet d’envoyer le projet de loi sur le bureau de Joe Biden pour signature, “mettant fin à des mois d’incertitude” sur la capacité des États-Unis à soutenir l’Ukraine contre la Russie, et plus largement sur leur capacité “à jouer un rôle de premier plan dans le maintien de l’ordre international”, constate le New York Times. Cela constitue “une victoire pour le président, qui avait exhorté les législateurs à agir rapidement”. Il a déclaré juste après le vote que les armes pourraient être livrées dès cette semaine, et que les États-Unis envoyaient ainsi “un message au monde sur le pouvoir du leadership américain : nous défendons résolument la démocratie et la liberté, et contre la tyrannie et l’oppression”. Les responsables ukrainiens ont salué l’adoption imminente du projet de loi, qui prévoit près de 60 milliards de dollars d’assistance militaire (ainsi que 26 pour Israël et l’aide humanitaire à Gaza, et 8 pour Taïwan). Bernie Sanders est un des trois sénateurs de gauche à s’être opposé au texte, refusant de soutenir l’envoi d’armes à Israël ; les autres sont des élus républicains d’extrême droite. Le projet de loi contient également “une disposition qui pourrait entraîner une interdiction nationale de TikTok”, précise le quotidien américain.

En Argentine, forte mobilisation pour s’opposer à l’austérité budgétaire frappant les universités publiques. Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues à travers le pays pour défendre l’université publique gratuite, “un pilier de l’État argentin aujourd’hui remis en question et privé de financement par le gouvernement d’extrême droite” de Javier Milei, explique l’édition américaine d’El País. La veille, le président a accusé les enseignants de l’université de Buenos Aires, la plus prestigieuse du pays, “d’endoctrinement”, puis il s’en est pris à tout l’enseignement public, responsable selon lui du “lavage de cerveau” des étudiants. Avec un budget constant en valeur absolue mais une inflation galopante, la réduction budgétaire est estimée à 70 %.

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