Agricultrice tuée à Pamiers dans l’Ariège : de Macron à Le Pen, les politiques présentent leurs condoléances

Une agricultrice a trouvé la mort après avoir été percutée par une voiture alors qu’elle manifestait sur un barrage dans l’Ariège.
VALENTINE CHAPUIS / AFP Une agricultrice a trouvé la mort après avoir été percutée par une voiture alors qu’elle manifestait sur un barrage dans l’Ariège.

POLITIQUE - Pensées émues et compassion. Quelques heures après le décès à l’aube ce mardi 23 janvier, d’une femme sur un barrage routier dressé par les syndicats agricoles dans l’Ariège, plusieurs représentants politiques ont réagi au drame. Le véhicule, responsable de l’accident, a aussi blessé grièvement le mari et la fille de l’agricultrice. Selon son président, Arnaud Rousseau, tous trois sont adhérents de la FNSEA.

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« Le drame de Pamiers nous bouleverse tous. Je pense avec émotion aux victimes et à leurs proches endeuillés », a écrit Emmanuel Macron sur X, invitant aussi son gouvernement à « apporter des solutions concrètes aux difficultés » rencontrées par les agriculteurs.

Un peu plus tôt, le Premier ministre avait lui aussi réagi. « Aujourd’hui, tous nos agriculteurs sont en deuil », a écrit sur X (ex-Twitter) Gabriel Attal, qui adresse également « son plein soutien à la famille et aux proches des victimes ». Il annonce par ailleurs que le ministre de l’agriculture Marc Fesneau se rendra sur place dans la journée.

La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a fait savoir sa « profonde tristesse » en apprenant la nouvelle. De même que, le patron des LR, Éric Ciotti, se dit solidaire « avec nos agriculteurs de France dans cette terrible épreuve ».

« Notre émotion est vive après le décès d’une agricultrice en Ariège ce matin », a dit aussi le premier secrétaire du PS Olivier Faure. Il a adressé ses « pensées à la famille, aux proches, et à toute la grande famille de l’agriculture ».

Pas de minute de silence à l’Assemblée

En préambule de son point presse hebdomadaire, la présidente des députés LFI, Mathilde Panot, a dit l’« émotion » de son groupe « face à ce drame ». Elle a ajouté qu’« il est inacceptable dans un pays comme le nôtre qu’une personne meure parce qu’elle se bat pour pouvoir juste vivre dignement de son travail ».

À gauche toujours, Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, a apporté son soutien « aux agriculteurs et à la famille meurtrie par ce drame ». Il a aussi exhorté le gouvernement à prendre la « mesure de l’émotion et de la colère » et à « apporter des réponses concrètes ».

Mais au-delà de cette émotion partagée, la manière de l’exprimer à l’Assemblée ne fait pas consensus. Selon Le Parisien, l’idée d’une minute de silence a été évoquée par le groupe communiste avant d’être abandonnée faute de consensus.

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