En Afrique, une Tabaski entre vie chère et grands préparatifs

En Afrique de l'Ouest, les musulmans célèbrent à partir de ce dimanche 16 juin la Tabaski. À Malanville au Bénin, une commune du Nord frontalière du Niger, la fête se déroule cette année dans un contexte particulier, marqué par la fermeture de la frontière côté nigérien et la cherté de la vie. À Abidjan, en Côte d’Ivoire, de nombreux fidèles s’offrent de nouveaux vêtements, aussi, les couturiers sont beaucoup sollicités durant cette période. À Ngaoundal, dans le centre du Cameroun, les jeunes veulent être à la hauteur de l'occasion.

Les moutons sont là en nombre, gardés par les bouviers. La fermeture de la frontière n’a pas empêché l’approvisionnement du marché au bétail de Malanville, décrit Magali Lagrange, notre envoyée spéciale.

« La plupart quittent le Niger, le Nigeria. C'est de là que ces animaux viennent, raconte Goumbi Sina, le secrétaire général du comité de gestion du marché. Il y en a de toutes catégories, du moins cher jusqu’au plus cher. Ce gros bélier tout blanc ne coûte que 100 000 (francs CFA.- NDLR), mais les gens n’arrivent pas à acheter. Ce qui a changé, c’est surtout la fermeture de la frontière. Le pouvoir d’achat des gens a beaucoup chuté », dit-il.

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