Afrique du Sud, guerre en Ukraine, télescope James-Webb, Argentine : les informations de la nuit

Afrique du Sud : l’ANC en net recul selon des résultats partiels. Avec 35 % des votes comptabilisés peu avant 18 h 00, le parti au pouvoir se plaçait sous la barre fatidique des 50 % avec 42,3 % des suffrages exprimés, a indiqué jeudi la commission électorale (IEC). Ces résultats partiels laissent entrevoir une perte de la majorité absolue de l’ANC au Parlement. Selon le Daily Maverick, le parti aurait déjà commencé à contacter d’autres formations politiques pour discuter d’une éventuelle coopération. Le plus grand parti d’opposition (Alliance démocratique, DA, centre libéral) cumule pour l’instant moins de 25 %. Les radicaux de gauche des Combattants pour la liberté économique (EFF) rassemblent 9 % des voix, tout comme le tout récent parti Umkhonto We Sizwe (MK) du sulfureux ex-président Jacob Zuma. Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant samedi au plus tôt. Mais ces résultats partiels reflètent pour l’instant les prévisions des experts et enquêtes d’opinion des dernières semaines. Pour nombre des 62 millions de Sud-Africains, le parti qui a libéré l’Afrique du Sud du régime raciste de l’apartheid, n’a pas tenu ses engagements : la criminalité atteint des records, la pauvreté et les inégalités vont croissant et les affaires de corruption impliquant ses hauts responsables ont fini d’entamer une confiance déjà mise à mal.

Biden autorise Kiev à frapper des cibles en Russie pour défendre Kharkiv. Le président démocrate, qui s’y refusait jusqu’ici, a donné son feu vert pour que l’Ukraine puisse utiliser des armes américaines dans la région, ont déclaré jeudi des responsables de la Maison Blanche. Les États-Unis continuent toutefois à s’opposer à des frappes ukrainiennes en profondeur sur le territoire russe. La Russie a lancé début mai une offensive dans la région de Kharkiv et gagne du terrain face à une armée ukrainienne en difficulté. La zone est la cible quasi quotidienne de bombardements venant principalement du territoire russe. Vendredi, le gouverneur régional, Oleg Sinegoubov a annoncé que trois personnes avaient été tuées et 16 blessées dans de nouvelles frappes russes sur la ville de l’est du pays. “Ce qui me fait le plus peur, […] c’est l’incertitude quant à ce qui nous attend. Y aura-t-il une occupation ou pas ? […] Aurons-nous une chance de nous en sortir ? ”, s’interroge Iryna, une économiste de Kharkiv, dans un article du site indépendant russe Meduza qui donne la parole à des habitants de la ville.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :