En Afrique, la lutte contre la fraude fiscale dope les recettes

Les « inspecteurs des impôts sans frontières » traquent la fraude fiscale un peu partout dans le monde. Depuis 2012, ce service qui dépend de l’OCDE, mobilise des spécialistes de la fiscalité pour aider les pays en développement à mieux repérer les fraudes et à collecter l’impôt, qu’il s’agisse des particuliers ou des entreprises. Ce lundi 29 avril, l’organisation rendait son rapport annuel et c’est en Afrique qu’elle est la plus active.

Les travaux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – menés en collaboration avec un autre organisme spécialisé, le forum de l’administration fiscale africaine (Ataf) – ont permis de considérablement booster les recettes en Afrique.

Corruption, blanchiment d’argent ou encore commerce illégal... Chaque année, ces flux financiers illicites représentent un manque à gagner pour les finances publiques. Dans leur rapport, les « inspecteurs des impôts sans frontières » revendiquent 75 programmes en Afrique. Cela concerne des secteurs aussi variés que les télécommunications ou encore les industries d'extraction.

Et les résultats sont là puisque, depuis 2012, la traque des fraudes a permis de percevoir sur le continent 1,8 milliard de dollars de recettes fiscales en plus. Les redressements fiscaux menés avec l'aide de ces experts ont, eux, rapporté 4,3 milliards de dollars.

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