Tout est affreusement cynique dans Palworld

Disponible en accès anticipé, ce qui veut dire qu’il n’est pas terminé, Palworld n’est pour le moment qu’un empilement de mécaniques de survie. Certaines sont intéressantes, d’autres ratées. Le tout dans un habillage cynique qui copie tout ce qu’il peut copier.

Palworld démarre de manière étrange : on se réveille sur une plage, tel Link dans The Legend of Zelda: Link’s Awakening, accueilli par trois créatures qu’on a envie de dorloter. Pas le temps de niaiser en lâchant son meilleur « moh » qu’on se retrouve téléporté dans une tour, invité à aller tout droit car c’est toujours dans cette direction qu’il faut se rendre en cas de doute. Là, un personnage inconnu nous apprend quelques rudiments. Le jeu nous pousse ensuite à frapper une copie de Moumouton jusqu’à ce que ses yeux deviennent des croix et qu’on puisse jouer avec son cadavre, en le faisant rouler au sol. Bienvenue dans Palworld, un jeu à la cruauté sans nom qui contraste avec son succès rapide et immense.

Le principe de torturer des créatures mignonnes n’est pas nouveau. Il est même plutôt vendeur, qui plus est à une époque où TikTok existe. La rencontre entre la féerie et l’horreur est porteuse de grand spectacle et peut facilement créer le buzz. C’est l’occasion pour les sadiques de rire aux éclats en imaginant les pires sévices, quand cela devient un vice dissimulé pour les éternels offensés,

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Crédits photos de l'image de une : Palworld // Source : Capture Xbox