Scorsese : un an après la sortie des Affranchis, la Justice américaine rendait cette décision étonnante

Warner Bros.
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Entre l'élégance de la mise en scène, la BO aux petits oignons, comme toujours chez Scorsese; ses dialogues cultes et même (partiellement) improvisés offrant une des scènes les plus démentes de l'Histoire du cinéma ; l'abattage phénoménal de Joe Pesci, justement récompensé par l'Oscar du Meilleur second rôle ; un casting tout autant au diapason, dont un Ray Liotta qui n'a sans doute jamais été aussi bon que sous la direction de Martin Scorsese... Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour hisser Les Affranchis au rang de film culte.

Mais si l'on parle des Affranchis, c'est avant tout cette fois-ci à propos du roman écrit par Nicholas Pileggi, Wiseguy en V.O, adapté par Scorsese. Une oeuvre littéraire qui a aidé d'une étrange manière les criminels derrière les barreaux aux Etats-Unis...

Les Lois du fils de Sam

Durant l'été 1977, la ville de New York fut en proie à la terreur avec un tueur en série, surnommé "The Son of Sam". Il s'agissait d'un homme appelé David Berkowitz, qui frappa dans le quartier italo-américain de South Bronx.

Au moment même de l'arrestation de ce tueur en série, en 1977, l'Etat de New York fit passer les "Lois du fils de Sam", qui visaient à empêcher un criminel de tirer profit de la publicité qui résulte de ses crimes. Près de 30 Etats emboitèrent le pas de New York.

Ces lois autorisent la plupart du temps que l'État prenne possession de tous profits qui viennent de cette publicité, qu'il s'agisse de contrats de films ou de livres, ou…

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"Ils ne me laissaient plus entrer" : la violence des Affranchis a causé quelques problèmes à Martin Scorsese

Ces Affranchis qui nous ont quittés