Affranchi du PS, Jean-Noël Guérini veut créer son propre parti

Jean-Noël Guérini en janvier 2013 à Marseille.

Au lendemain de sa démission du Parti socialiste, le président du conseil général des Bouches-du-Rhône veut fédérer en vue des prochaines échéances électorales.

Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, qui vient de quitter le PS, a annoncé mardi la création de son propre parti en vue des prochaines échéances électorales, savourant sa liberté retrouvée. «Je m’engage dans une deuxième réflexion, pourquoi pas créer un mouvement, aussi modeste soit-il, pour de prochains rendez-vous électoraux : les sénatoriales, les cantonales, les régionales», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

«Mon parti dorénavant, c’est le parti des Bouches-du-Rhône», un mouvement qui devrait voir le jour «d’ici trois semaines». «J’ai conservé beaucoup d’amis, peut-être que j’en ferai la démonstration dans quelques mois. On n’assiste pas à un enterrement, mais à une renaissance», s’est réjoui l’ancien homme fort du PS, tombé en disgrâce du fait de ses démêlés judiciaires. «La vie politique, j’adore, c’est ma vie, ma passion, ça va être un régal pour les semaines et les mois à venir», a-t-il encore promis.

Revenant longuement sur sa démission du PS, «une des décisions les plus douloureuses de (sa) vie», Jean-Noël Guérini a exclu une éventuelle adhésion au Parti radical de gauche (PRG), comme sa proche Lisette Narducci, maire du 2e secteur. «Je veux être un homme libre en n’adhérant plus à aucun parti», a-t-il assuré. «Je suis socialiste de coeur, je mourrai socialiste. Je suis profondément, viscéralement de gauche, mais ma raison politique n’a plus lieu d’être au parti socialiste».

«L’aboyeur local»

Au Conseil général, où il siégera désormais au sein du groupe divers gauche et apparentés, le sénateur de 63 ans ne craint pas d’être mis en minorité. «Vous pouvez rêver !», lâche-t-il. Va-t-il demander à ses proches et aux militants de quitter le PS ? «Je ne le leur demande pas pour l’instant», répond-il, énigmatique.

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