Affaire Vincent Lambert : mobilisation contre l'arrêt programmé des soins

En France, une manifestation était organisée ce dimanche après-midi à Reims, devant l'hôpital qui accueille Vincent Lambert. Les personnes présentes s'opposent à l'arrêt des soins prodigués à cet homme, victime d'un accident de la route, et qui se trouve dans un état végétatif depuis 10 ans. Théoriquement, ce lundi, les médecins doivent arrêter les traitements qui maintiennent Vincent Lambert en vie. Dans ce dossier, il y a eux qui considèrent qu'il faut désormais faire cesser un "acharnement thérapeutique". L'avis des médecins a été validé par plusieurs juridictions au niveau français et européens. Fin avril, le Conseil d'Etat a ainsi jugé conforme à la loi la décision collégiale d'arrêt des soins. Des recours pour un maintien en vie Mais en face, il y a ceux - dont les parents de Vincent Lambert, qui défendent le droit à la vie, et s'insurgent contre l'arrêt programmé des soins. Ils ont saisi un organisme des Nations-Unies, le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) , qui a demandé à la France un sursis le temps d'étudier le dossier. Ils ont également interpellé le président de la République, dans une lettre ouverte publiée ce samedi. Enfin, ce dimanche, ils ont fait savoir, par le biais de leurs avocats, qu'ils allaient déposer de " nouveaux recours " sans préciser devant quelle juridiction. Cette affaire est devenue emblématique du débat sur la fin de vie en France. Un sujet sur lequel chaque État européen a sa propre législation, sa propre culture. >>> L'euthanasie en Europe - avec agences -