Affaire Quatennens : le député convoqué devant la justice le 13 décembre

Member of Parliament of French leftist La France Insoumise LFI party and member of French left-wing coalition Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) Adrien Quatennens listens during a debate of leader of NUPES and of leftist La France Insoumise (LFI) party as part of the annual

JUSTICE - Le député LFI Adrien Quatennens a été convoqué le 13 décembre à Lille pour une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) dans l’affaire de violences envers son épouse qui l’a fait se mettre en retrait de la vie politique, a-t-on appris ce lundi 21 novembre dans son entourage et auprès de son avocate.

« Monsieur Quatennens a été convoqué à une comparution devant Madame le Procureur de la République sous la forme » de cette procédure, un « plaider-coupable », a précisé son avocate à l’AFP, confirmant une information de BFMTV.

« Les faits retenus à son encontre sont la gifle » qu’il a avoué avoir donnée à son épouse et des SMS envoyés « après leur séparation », a-t-elle précisé. Selon BFMTV, les faits de « harcèlement » ont toutefois été écartés par le parquet.

Bientôt un retour à l’Assemblée ?

Le député a « accepté cette procédure dans la continuité de sa volonté de vérité et d’exemplarité », dans cette affaire, a mis en avant l’avocate du député. Il a « pu indiquer au cours de l’enquête auprès de la police et de la justice la réciprocité des tensions au sein de son couple » en instance de séparation, a-t-elle relevé.

La CRPC permet au procureur de proposer une peine à un prévenu qui reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Si cette proposition est acceptée, elle est soumise à un juge du siège pour homologation lors d’une audience publique.

Le Canard enchaîné avait dévoilé en septembre que Céline Quatennens avait déposé une main courante, entraînant le retrait (temporaire) de la vie politique de son mari, qui avait reconnu des faits de violence dans un long communiqué. Après une deuxième main courante, elle a finalement porté plainte le 26 septembre.

Ces faits ont provoqué des remous dans la classe politique. La réaction de Jean-Luc Mélenchon qui lui avait apporté son soutien avait notamment créé la polémique. La question se pose désormais du retour du député du Nord à l’Assemblée nationale. D’ailleurs, la NUPES, à laquelle appartient LFI, est très divisée sur le sujet.

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