Affaire Michel Fourniret : au procès de Monique Olivier, un échange très tendu avec son fils

Depuis le 28 novembre, Monique Olivier est jugée à Nanterre pour complicité dans trois enlèvements et meurtres de Michel Fourniret. Mercredi 13 décembre, elle a eu affaire à son fils Selim, né de sa relation avec « l'Ogre des Ardennes ». Celui qui se dit « le fruit d'un accident » a témoigné en visioconférence engoncé dans une doudoune bleue fermée jusqu'au cou, les mains dans les poches, une perruque sur la tête, de grosses lunettes sur le nez et une fausse moustache. Il a incité sa mère à parler : « Personne ne t'attend dehors, t'as quoi à cacher ? Libère-toi d'un poids ! » Et Monique Olivier de lui répondre sèchement : « Tu ne vas pas me faire la morale ! J'ai dit tout ce qu'il y a à dire ! » « Et puis enlève ce déguisement, tu ressembles à ton père ! » a-t-elle poursuivi.

Ne parlant jamais de sa mère et de son père, mais de « Monique » et de « Michel », Selim Olivier a raconté son histoire : « J'espère vous apporter des éléments qui pourront vous aider, et aider les familles des victimes ». Quand il était petit, « Michel n'était pas un père proche » ni aimant mais « autoritaire », a-t-il raconté, se disant « proche » de Monique. Concernant la disparition d'Estelle Mouzin, enlevée le 9 janvier 2003, dont Michel Fourniret est le principal suspect, Selim Olivier a affirmé ne pas avoir vu « de comportement sortant de l'ordinaire de Michel et Monique », alors qu'il n'avait que 14 ans.

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