Affaire Jubillar : la décharge sauvage qui intéresse les enquêteurs

Mobilisant une centaine de personnes, ces fouilles vont durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Cédric Jubillar, mis en examen pour meurtre, affirme être innocent.
Mobilisant une centaine de personnes, ces fouilles vont durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Cédric Jubillar, mis en examen pour meurtre, affirme être innocent.

Depuis lundi 17 janvier, c’est de nouveau l’effervescence à Cagnac-les-Mines et dans ses environs. De vastes fouilles ont commencé dans l’espoir de retrouver le corps de Delphine Jubillar, l’infirmière ayant disparu de son domicile dans le Tarn il y a maintenant plus d’un an. Mardi, un escadron de gendarmes mobiles est même venu en renfort afin de sonder et ratisser une zone qui semble particulièrement intéresser les enquêteurs ces jours-ci. Selon les informations d’Actu Toulouse, il s’agit d’une décharge sauvage, à l’abri des regards, située tout près du domicile de l’infirmière et de son époux, Cédric, principal suspect dans cette affaire.

Selon le média, le secteur, bien que vallonné et boisé, est facile d’accès pour qui veut : une route goudronnée ainsi que plusieurs chemins de terre permettent de s’y rendre. Depuis des années, des riverains des environs ont pris l’habitude de se débarrasser discrètement de tout un tas d’objets. On peut ainsi y trouver des équipements d’électroménager usagés, des pneus, etc. Cette décharge sauvage est par ailleurs située non loin de la ferme incendiée que Cédric Jubillar aurait décrite à l’un de ses anciens codétenus, celle-là même où le corps de l’infirmière aurait pu être inhumé.

Un anthropologue pour prêter main-forte

Le lieu intéresse donc grandement les gendarmes, qui y ont concentré leurs fouilles. Les services municipaux de Cagnac-les-Mines ont entrepris depuis lundi de déblayer la décharge afin de faciliter le tra [...] Lire la suite