Affaire Grégory Villemin : erreurs et scellés… pourquoi le cold-case ne sera sûrement jamais résolu

Les faits remontent à 40 ans. Le 16 octobre 1984, on retrouve le cadavre de Grégory Villemin dans la Vologne, une rivière située dans le département des Vosges. Le petit garçon âgé de 4 ans a les pieds pied et mains liés C'est le début d'une saga judiciaire médiatisée à outrance. Malgré les centaines d'auditions et de test ADN, le mystère autour de la mort de l'enfant reste entier.

"Aujourd’hui, nous savons, nous croyons savoir, nous pensons savoir, et nous savons certainement qui a fait quoi, comment, pourquoi, dans ce dossier, soutenait encore il y a peu Thierry Moser, l’avocat des parents de Grégory Villemin, dans les colonnes de La Provence. Je garde confiance en l’avenir. Si on obtenait dans dix-huit mois, deux ans même, l’éclosion de la vérité, je serais l’avocat et l’homme le plus heureux du monde”.

Ces traces inexploitables dans l'affaire Grégory

Pour François Daoust, les choses ne sont pas aussi simples. Interviewé par le média Actu.fr à l'occasion de la parution d'un livre qu'il co-signe avec Jacques Pradel, l'ancien commandant du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale explique : "Dans l'affaire Grégory, il y a des éléments matériels, mais aussi des témoignages décisifs, qui apportaient, à défaut d'une réponse, des orientations sérieuses avec des preuves indicielles qui auraient pu et dû être exploitées".

Il poursuit : "Au-delà des pièces à conviction, il y avait surtout des témoignages circonstanciés qui (...)

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