Affaire Grégory : le parquet général réaffirme sa détermination

Grégory Villemin avait été retrouvé mort en 1984 dans la Vologne, à Docelles.
Grégory Villemin avait été retrouvé mort en 1984 dans la Vologne, à Docelles.

Près de 37 ans après l'assassinat de Grégory Villemin, le procureur général de Dijon réaffirme sa détermination à « faire tout ce qui sera possible pour connaître la vérité » dans une interview accordée à L'Est républicain. C'est la première fois que Thierry Poquet du Haut-Jussé s'exprime sur ce dossier extrêmement médiatisé. D'après le magistrat, il y a « sans doute des gens qui savent des choses et qui les taisent ». La cour d'appel de Dijon doit dire mercredi si elle autorise ou non les nouvelles demandes d'expertises génétiques demandées par les parents de l'enfant.

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Le procureur général a émis des réquisitions favorables à ces expertises qui pourraient relancer l'enquête et permettre de faire éclater la vérité. « La recherche de preuves matérielles peut toujours progresser, mais, 35 ans après, ce n'est pas forcément le plus aisé à découvrir », tempère toutefois Thierry Poquet du Haut-Jussé. Le procureur général constate qu'en matière de témoignages « le dossier Grégory, c'est le dossier du silence ».

Un dossier « délicat, ancien, complexe »

« J'espère qu'un jour quelqu'un contribuera à la recherche de la vérité en disant ce qu'il peut dire », confie le magistrat. Le dossier Grégory est « délicat, ancien, complexe. Je pense qu'il est très important de rester très ouvert sur toutes les hypothèses possibles », souligne-t-il, tout en refusant de se prononcer sur la possibilité de nouvelles mise [...] Lire la suite