Affaire Grégory : Murielle Bolle autorisée à rentrer chez elle

Murielle Bolle et sa mère, le 30 janvier 1986 au palais de Justice de Dijon.

Après un premier rejet, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon a levé partiellement le contrôle judiciaire de ce personnage clé de l'affaire Grégory.

Que reste-t-il près d’un an après le sursaut spectaculaire de l’affaire Grégory ? Pas grand-chose, semble-t-il. Un scénario surgi du passé - le garçon de 4 ans aurait été enlevé, le 16 octobre 1984, par Bernard Laroche et Murielle Bolle et remis ensuite à Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory -, des centaines de pages de procédures, de nouvelles expertises, des soupçons mais toujours aucune preuve… Ce mercredi, les magistrats de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon ont décidé la levée partielle du contrôle judiciaire de Murielle Bolle, 48 ans, mise en examen pour enlèvement suivi de mort. Autrement dit : elle est autorisée à quitter la Nièvre pour rentrer chez elle dans les Vosges.

Considérée comme un personnage central de l’affaire, celle qui était à l’époque une adolescente de 15 ans, n’a en revanche pas le droit de rentrer en contact avec les protagonistes du dossier ni la presse et devra pointer deux fois par semaine au commissariat. La levée de son contrôle judiciaire n’aura pas été sans mal: en janvier dernier, la chambre de l’instruction avait rejeté une demande similaire. «La détention de Mme Bolle était un scandale, sa remise en liberté est normale», a lancé l’un de ses avocats, Me Jean-Paul Teissonnière, à l’AFP.

Volte-face

Si la justice soupçonne Murielle Bolle d’avoir participé au rapt de Grégory, 4 ans, retrouvé pieds et poings liés la Vologne, trois décennies plus tard, il reste difficile de rattraper les errements de l’enquête initiale et de lutter contre les ravages du temps. La juge d’instruction Claire Barbier doit se débattre avec un éternel dilemme : à quel moment faut-il croire Murielle Bolle ? Est-ce lors de son audition du 2 novembre 1984, quand elle a confié aux gendarmes qu’elle était dans la voiture avec Bernard Laroche (...)

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