Affaire Grégory : décision attendue sur des demandes d'expertises ADN

Grégory Villemin, 4 ans, a été retrouvé noyé le 16 octobre 1984, pieds et poings liés dans la Vologne. (illustration)
Grégory Villemin, 4 ans, a été retrouvé noyé le 16 octobre 1984, pieds et poings liés dans la Vologne. (illustration)

Énième demande d'actes sans lendemain ou prélude à un tournant crucial ? La justice va dire mercredi si elle autorise de nouvelles expertises, notamment ADN, dans l'espoir d'élucider enfin l'assassinat du petit Grégory Villemin, plus de 36 ans après les faits. La Cour d'appel de Dijon, où le dossier est instruit depuis 1987, n'a toutefois pas précisé à quelle heure elle communiquerait la décision de la chambre de l'instruction devant laquelle les avocats de Jean-Marie et Christine Villemin, les parents de Grégory, avaient plaidé le 16 décembre.

L'essentiel de leurs demandes sont centrées sur l'ADN, seul capable, selon plusieurs acteurs du dossier, de solutionner l'un des faits divers les plus énigmatiques des annales criminelles françaises. Les précédentes expertises génétiques n'avaient rien donné mais, toujours déterminés à faire éclater la vérité sur la mort de leur enfant, les Villemin misent maintenant sur la recherche d'« ADN de parentèle », une méthode qui permet de relier une empreinte génétique avec d'autres issues de la même parenté et répertoriées dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

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