Affaire Ghosn : Rachida Dati mise en examen pour "corruption passive" et "recel d'abus de pouvoir"

L'ex-garde des Sceaux Rachida Dati a été mise en examen le 22 juillet pour "corruption passive" "trafic d'influence passif" et "recel d'abus de pouvoir" dans l'enquête sur ses prestations de conseil auprès de l'ex-PDG de l'alliance Renault-Nissan Carlos Ghosn.

Rachida Dati a été mise en examen pour "corruption passive", "trafic d'influence passif", et "recel d'abus de pouvoir", a appris BFMTV ce mardi auprès de l'un de ses avocats, confirmant une information du Canard Enchaîné, dans le cadre de l'enquête du Parquet national financier sur ses prestations d'avocate auprès de Nissan-Renault.

Rachida Dati avait été convoquée une première fois en novembre dernier par les deux juges d'instruction en charge de l'enquête sur ses prestations de conseil auprès de Carlos Ghosn, mais était ressortie sous le statut de témoin assisté, sans mise en examen.

Après l'audition récente de Carlos Ghosn, les deux magistrates ont souhaité l'entendre une nouvelle fois, c'était le 22 juillet dernier. Cette fois-ci, à l'issue de cet interrogatoire, elle a été mise en examen.

Ses trois avocats ont d'ores et déjà fait appel de cette mise en examen devant la chambre de l'instruction.

Article original publié sur BFMTV.com

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