Affaire Elisa Pilarski : seul l'ADN de Curtis a été retrouvé sur le corps de la jeune femme

Élisa Pilarski est morte tuée par des chiens dans la forêt de Retz, le 16 novembre 2019 - Capture d'écran Facebook

L'ADN de 63 chiens a été prélevé pour être comparé à ceux retrouvés sur le corps de la jeune femme retrouvée morte en novembre 2019. Seul l'ADN de Curtis correspond.

C'était des résultats très attendus dans l'enquête sur la mort d'Elisa Pilarski, cette jeune femme retrouvée morte dans la forêt de Retz le 16 novembre 2019. Selon nos informations, seul l'ADN de Curtis, le chien du compagnon de la victime, a été retrouvé sur les vêtements et le corps de la jeune femme. L'hypothèse d'une bagarre avec des chiens de la meute de chasse à courre s'écarte.

L'ADN de 63 chiens a été prélevé, ceux des 62 chiens de la meute et celui de Curtis, pour être comparé avec les traces retrouvées sur le corps et les vêtements qu'Elisa Pilarski portaient le jour du drame. L'ADN de Curtis, un American Pitbull Terrier appartenant à son compagnon, a été retrouvé sur le corps et sous l'ongle de la victime ainsi qu'à l'intérieur de ses vêtements.

Curtis a mordu la victime

Par ailleurs, ces analyses tendent à écarter la piste d'une bagarre entre le Pitbull et les chiens de la meute de chasse à courre car seul l'ADN du premier a été retrouvé sur sa muselière. Par ailleurs, toujours selon nos informations, un ADN canin inconnu a été retrouvé sur les vêtements de la jeune femme. Ce dernier n'appartient pas aux chiens de la meute.

L'hypothèse que Curtis se soit retourné contre Elisa Pilarski et l'ait attaqué est également étayée par le fait que l'ADN de la jeune femme, enceinte de sept mois, a été retrouvé dans des traces de sang relevées sur la babine et l'oeil droit de Curtis. Ces analyses viennent s'ajouter au fait que seule la machoire de Curtis correspond aux traces de morsures sur le corps de la victime.

Les chiens de la meute "innocentés"

Pour le Rallye la Passion, l'organisateur de la chasse à courre qui avait lieu ce jour-là, ces résultats d'analyses sont la preuve de "l'innocence" de ses chiens. "Ces tests (...) ont révélé avec certitude que seul l’ADN du chien de la victime était présent sur les plaies de cette dernière et à proximité, écrit la direction dans un communiqué. Les chiens du Rallye la Passion sont donc complétement innocentés et exonérés de toute responsabilité relative à l’accident."

"Mes chiens sont mis hors de cause, mon honneur est enfin lavé", s'est félicité Sébastien Van den Berghe, le maître d'équipage, cité dans ce communiqué, qui renouvelle sa "compassion" envers la famille de la victime.

Article original publié sur BFMTV.com

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