Affaire Delon: les plaintes des enfants d'Alain Delon et d'Hiromi Rollin classées sans suite
Alors que les enfants d'Alain Delon et Hiromi Rollin, qui se présente comme sa compagne, s'étaient engagés dans une bataille judiciaire, le tribunal de Montargis a classé sans suite toutes les plaintes.
Après l'ouverture d'une enquête préliminaire début juillet, le tribunal de Montargis a classé sans suite les deux plaintes des trois enfants d'Alain Delon à l'encontre d'Hiromi Rollin pour chefs de violence sur personne vulnérable, maltraitance animale, harcèlement moral, abus de faiblesse et détournement des correspondances "pour infractions insuffisamment caractérisées".
La plainte d'Hiromi Rollin, déposée contre les enfants Delon pour violence en réunion et vol lors de son expulsion de la propriété de l'acteur à Douchy le 5 juillet 2023, a elle aussi été classée sans suite pour les mêmes raisons, selon un communiqué du parquet.
"A l'issue de l'enquête, aucun des délits reprochés par la famille Delon ou Hiromi Rollin n'apparaît constitué", précise le tribunal de Montargis dans son communiqué.
Trois plaintes déposées
Début juillet, les trois enfants d'Alain Delon ont décidé de porter plainte pour "harcèlement moral" contre la dame de compagnie de leur père, Hiromi Rolin. Selon Anouchka, Alain-Fabien et Anthony Delon, cette femme, qui s'est installée chez l'acteur, se montre depuis l'AVC du comédien en 2019 de plus en plus agressive, dénigrante et injurieuse à son égard, mais aussi envers eux.
D'après leur avocat, Hiromi Rollin n'a eu "de cesse d'isoler Alain Delon de ses proches, de ses amis, et de sa famille, en usant de manœuvres et de menaces" depuis l'AVC du comédien.
En parallèle, Anthony Delon, le fils aîné de l'acteur, a lui aussi déposé une deuxième plainte contre Hiromi Rolin, notamment pour "violences volontaires et séquestration sur personne vulnérable, abus de faiblesse et harcèlement moral".
En guise de réponse, Hiromi Rollin, par le biais de son avocat, a également porté plainte à l'encontre des trois enfants de l'acteur et de leurs gardes du corps pour violences en réunion, dénonciation calomnieuse et vol lors son expulsion du logement d'Alain Delon, à Douchy, début juillet.
Des accusations infondées
Mais selon le parquet de Montargis, "nul acte de violence au préjudice d'Alain Delon n'a été constaté par les témoins ou par le personnel de santé qui le visitait régulièrement. Il en est de même des actes de cruauté dénoncés sur le chien" de l'acteur.
"Si le comportement d'Hiromi Rollin a pu être qualifié de directif par certains témoins, il n'existe pas de lien de causalité avec une dégradation de la santé d'Alain Delon susceptible de caractériser le délit de harcèlement moral", poursuit le tribunal dans son communiqué.
"L'infraction d'abus de faiblesse n’apparaît pas plus constituée, les investigations n'ayant pas mis en évidence d'acte ou d'abstention gravement préjudiciables à Alain Delon imposés par Hiromi Rollin", ajoute le parquet.
Article original publié sur BFMTV.com
VIDÉO - La minute d'Alain Delon