Affaire Damien Abad : Élisabeth Borne évoque « un devoir d’exemplarité »

Élisabeth Borne lors d'une présentation de GRTGaz à Bois-Colombes, au nord-ouest de Paris, le 23 juin 2022. 
 
Élisabeth Borne lors d'une présentation de GRTGaz à Bois-Colombes, au nord-ouest de Paris, le 23 juin 2022.

Le remaniement ministériel a acté le départ de Damien Abad. Transfuge LR, l'ex-ministre des Solidarités fait l'objet d'une plainte pour tentative de viol, déposée après plusieurs accusations d'agressions sexuelles. Dans un entretien au magazine Elle, à paraître ce mercredi 6 juillet, Élisabeth Borne s'est exprimée sur cette embarrassante affaire pour l'exécutif. Pour la Première ministre, il est « essentiel » que la parole des femmes se libère, mais « la recherche des responsabilités » reste l'apanage de la justice. « Hors du gouvernement, Damien Abad pourra se défendre et la justice pourra faire son travail sereinement », a commenté la cheffe du gouvernement, qui avait affirmé en mai ne pas avoir été au courant des accusations avant la nomination de l'ex-ministre.

Démis de ses fonctions, Damien Abad a fustigé dans la foulée « des calomnies ignobles », « redoutable arme politique dans les mains d'esprits malveillants ». « Je me défendrai sans relâche jusqu'à ce que la justice confirme mon innocence », a-t-il ajouté lors de sa passation de pouvoirs avec son successeur Jean-Christophe Combe, remerciant au passage Emmanuel Macron pour la « confiance » qu'il lui a témoignée « depuis le début ». De son côté, Élisabeth Borne a invoqué « un devoir d'exemplarité des membres du gouvernement. « Je pense que l'on n'attend pas simplement des hommes politiques ou des responsables qu'ils ne soient pas pénalement répréhensibles. On attend d'eux qu'ils soient exemplaires [...] Lire la suite