Affaire conclue - "Elle m'agace", "Elle soûle !", "J'en peux plus" : cette vendeuse insiste pour vendre le buste de son arrière-grand-oncle et énerve les internautes

Ce jeudi 30 mars, sur France 2, les téléspectateurs ont découvert deux numéros d'"Affaire conclue". Aux côtés de Sophie Davant, Paul Azzopardi, Caroline Margeridon, François-Xavier Renou, Stéphane Vanhandenhoven et Anne-Catherine Verwaerde, les acheteurs du jour, ont dû batailler pour une loupe en forme d'oeil de la marque Hermès, une paire d'appliques emblématiques du célèbre designer Serge Mouille, un très beau service de table et un buste qui a une histoire familiale toute particulière. En effet, Catherine, la dernière vendeuse à se présenter aujourd'hui, est l'arrière-petite-nièce d'Armand Bloch, le sculpteur qui a créé l'imposant buste aperçu dans l'émission. Afin de rendre hommage à son arrière-grand-oncle, Catherine n'a pas lésiné sur les arguments en salle des ventes... et a énervé les internautes.

Une histoire de famille. Ce jeudi après-midi, les téléspectateurs de France 2 ont pu retrouver leur émission d'enchères favorite, "Affaire conclue". Avec Sophie Davant aux manettes, plusieurs vendeurs sont ainsi venus présenter leurs objets pour espérer réaliser de bonnes affaires conclues en salle des ventes. L'objectif : convaincre Paul Azzopardi, Caroline Margeridon, François-Xavier Renou, Stéphane Vanhandenhoven et Anne-Catherine Verwaerde, les acheteurs du jour. Première expertiste du jour : celle concernant l'objet de Serge, un Drômois venant avec une loupe appartenant à sa belle-mère. La loupe (accompagnée de sa boîte), de la prestigieuse marque Hermès, a été estimée 120 euros par Yves Cosquéric, le commissaire-priseur en charge de l'expertise. Bonne nouvelle pour Serge : cette très belle loupe a fait le bonheur de François-Xavier Renou pour 425 euros ! Le vendeur n'a pas eu à multiplier les arguments pour séduire en salle des ventes. Une très belle affaire conclue !

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"Bien gentille mais..."

Pour Catherine, dernière vendeuse à se présenter dans ce numéro, c'est une tout autre affaire. Cette artiste aux multiples talents est également pilote de petits avions depuis une quinzaine d'années. Elle a atterri sur le plateau de l'émission aujourd'hui afin de présenter un formidable et imposant buste en bronze, une oeuvre unique et familiale à l'histoire touchante. Ce buste, très cher à son coeur, est en effet la représentation d'un jeune homme de seize ans, frère d'Armand Bloch, lui-même arrière-grand-oncle de la vendeuse. Lorsqu'elle se présente en salle d'expertise, interviewée par Sophie Davant, Catherine a déroulé son impressionnant CV : issue d'une famille d'artistes, la vendeuse de 60 ans originaire de Viens était elle-même peintre sur costumes lorsqu'elle étudiante aux Arts Décoratifs à Paris et qu'elle travaillait à l'opéra. Elle dispose notamment d'une maîtrise de laqueur (un spécialiste de l'application minutieuse de laques, vernis ou dorures sur du mobilier ou des objets d'art). Aujourd'hui, elle confectionne tranquillement et pour son plaisir des bijoux en cuir dans le Luberon. C'est donc très fière qu'elle est venue avec un buste réalisé par son arrière-grand-oncle, Armand Bloch, un sculpteur français né en 1866 et décédé en 1932 qui a obtenu la médaille d'argent au Salon des artistes français en 1924. Ce buste représente le jeune frère du sculpteur. L'artiste était alors âgé de 18 ans. "Je crois que tout le monde a fait les Beaux-Arts dans votre famille !" demande Sophie Davant à la vendeuse. Cette dernière l'interrompt : "Voilà ! Dans ma famille, ils sont tous diplômés ou des Beaux-Arts ou des Arts appliqués ou des Arts Déco : il y a des peintres, des sculpteurs sur bois, des tailleurs de pierre... mon père était meilleur ouvrier de France de taille de pierre enfin bon, c'est un gène je pense !" confie-t-elle à l'animatrice.

Estimé 1000 euros par Yves Cosquéric, le commissaire-priseur, ce buste a suscité un vif intérêt en salle des ventes. Après avoir refait l'historique du CV familial, la vendeuse a utilisé tous les arguments pour faire grimper les enchères. "C'est une pièce de musée !" risque-t-elle face aux vendeurs. "Non, c'est pas une pièce de musée. C'est un très bel objet" lui rétorque Paul Azzopardi. "C'est une pièce unique, il n'y a pas de reproduction" poursuit alors la vendeuse. "Oui, vous avez beaucoup de bronzes comme ça, surtout s'ils ne sont pas vraiment connus" conclut Paul Azzopardi. Après quelques nouvelle enchères, le buste a finalement été acheté par Paul pour la somme de 1800 euros. Le comportement de la vendeuse a visiblement énervé les téléspectateurs cet après-midi...