Affaire conclue - "Ils font les rats", "Honteux", "Encore une fois une arnaque" : les internautes montent au créneau pour défendre une jeune étudiante

En ce jour de Pentecôte, les téléspectateurs de France 2 ont pu retrouver leur émission quotidienne d'enchères, Affaire conclue, à l'horaire habituel. Un épisode marqué par une vente décevante... Julia Vignali a accueilli en salle d'expertise une jeune femme de 22 ans nommée Manon. Cette étudiante en lettres modernes passionnée de lecture est venue présenter un héritage familial : un service de table en faïence fine, qualifié d'entrée de "sacrément impressionnant" par l'animatrice. Et pour cause, issu de la célèbre manufacture de Sarreguemines, celui-ci était composé de 116 pièces dont l'état était quasiment impeccable.

Pas de quoi cependant impressionner la commissaire-priseuse Enora Alix, qui a estimé le lot peu exceptionnel : "il n'y a pas le phénomène de rareté […] il y en a eu beaucoup de produits et on ne s'en est pas servi donc on ne les a pas cassés", a-t-elle expliqué pour justifier l'omniprésence sur le marché de ce type de services.

La mention "Louis XV" présente sur certains éléments ne l'a pas convaincue davantage. Selon elle, les motifs de fleurs et de feuilles qui ornaient les pièces étaient trop sages pour être représentatifs de cette époque. A l'issue de son expertise, Enora a donné à la jeune femme venue de Reims l'estimation de 500 euros. Un peu sur sa faim, cette dernière ne perdait pas espoir de voir les montants décoller davantage en salle des ventes. Mais elle ne s'attendait pas vraiment à ce qui allait se passer...

"Quand ils veulent entuber, toutes les excuses sont bonnes"

Face au service de Manon, les cinq acheteurs du jour se sont d'abord montrés assez émerveillés. "Tu as vu comme le glacis brille ?", s'est extasiée Diane Chatelet, à qui Caroline Margeridon a répondu : "oui c'est incroyable, à croire qu'il n'a jamais servi". La brocanteuse a aussi souligné la grande variété des pièces : "les pièces de forme sont vraiment belles, y a des assiettes creuses, des assiettes plates etc", a-t-elle affirmé, regrettant tout de même leur design "désuet". De quoi nourrir les espoirs de Manon... D'autant plus que la vendeuse bénéficiait ce jour de la présence d'un acheteur spécialisé dans la céramique du XXème siècle, en la personne de Jean-Baptiste Bouvier.

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Intéressé, celui-ci lui en a proposé 350 euros. Une somme fidèle au "prix du marché" selon Caroline Margeridon. Mais Manon leur a alors indiqué que l'estimation n'avait pas été atteinte. Volant au secours de la jeune étudiante, Diane a à son tour proposé le montant de 400 euros, obligeant son camarade Jean-Baptiste à avancer 425 euros. Face à l'hésitation de Manon, Caroline Margeridon a de nouveau tenu à lui remettre les pieds sur terre : "il peut le garder des années dans sa boutique... ou pas, car c'est très beau de qualité quand même", a-t-elle affirmé.

Un peu frustrée de devoir céder son bien à ce tarif, la jeune vendeuse a demandé à l'acheteur d'arrondir à 450 euros. Une requête que ce dernier, conscient du parfait état et de la variété du service, a honorée. Si Manon a parlé d'une "petite déception" face caméra suite à cette vente, elle a aussi reconnu que les acheteurs s'étaient montrés conciliants avec elle. Mais sur le réseau social X, beaucoup ne l'ont pas entendu de cette oreille. Pour eux, le prix proposé par les acheteurs est tout simplement honteux voire se rapproche de l'arnaque...