Affaire Bonfanti : l’homme ayant avoué le meurtre remis en liberté

Le crâne de Marie-Thérèse Bonfanti a été retrouvé sur les indications du suspect, après qu'il est passé aux aveux.  - Credit:Veronique Pueyo / France Bleu Isere / Radio France/Maxppp
Le crâne de Marie-Thérèse Bonfanti a été retrouvé sur les indications du suspect, après qu'il est passé aux aveux. - Credit:Veronique Pueyo / France Bleu Isere / Radio France/Maxppp

Plus d'un an après des aveux, le suspect d'un meurtre retrouve la liberté. Jeudi 7 décembre, un homme de 57 ans qui avait avoué en 2022 le meurtre de Marie-Thérèse Bonfanti en 1986 a été remis en liberté. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon a estimé que les faits étaient prescrits. « J'ai fait appel de cette remise en liberté », a précisé à la presse le procureur Éric Vaillant, confirmant une information du quotidien régional Le Dauphiné libéré.

Alors âgée de 25 ans, Marie-Thérèse Bonfanti, mère de deux enfants, avait disparu le 22 mai 1986 alors qu'elle distribuait des journaux à Pontcharra, en Isère. Un voisin avait été soupçonné puis relâché et l'enquête s'était soldée par un non-lieu en novembre 1987. Mais le dossier de cet emblématique cold case avait rebondi en mai 2022 avec l'interpellation de ce voisin, suivie de sa mise en examen et de son placement en détention provisoire.

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« Tout est encore possible »

Il avait fini par reconnaître avoir tué la mère de famille et avait indiqué où trouver la dépouille de la victime. Des fouilles organisées dans une forêt de l'Isère avaient permis la découverte du crâne de la jeune femme. La question de la prescription des faits s'était immédiatement posée. Pour un crime, le délai maximal est de trente ans.

En janvier, la cour d'appel de Grenoble avait jugé que, dans cette affaire, le délai démarrait au moment des aveux, en mai [...] Lire la suite