Adrien Rob, de Demain nous appartient à In her car : "Je me souviendrai toute ma vie de ce tournage en Ukraine"

Comment êtes-vous arrivé sur ce projet ?

Adrien Rob : J’étais dans le train pour aller à Sète, quand mon agent m’a appelé pour me parler de cette série, me précisant que plusieurs acteurs avaient refusé avant moi. Comme le tournage se déroulait en Ukraine, j’ai d’abord souhaité en parler à ma femme, qui est Ukrainienne. Je voulais avoir son feu vert. Elle a eu un peu peur, ce qui est normal, mais a fini par me dire : "Si c’est important pour toi, vas-y !"

Vous y incarnez Simon, un correspondant français de l’AFP en Ukraine…

En lisant le scénario, je me suis rendu compte qu'il y avait de nombreuses similitudes avec ma propre vie. Déjà, Simon est un journaliste français qui est marié avec une Ukrainienne, donc là, je m'y retrouve. La relation qu'il a avec ses parents se ternit un peu à cause de ça. J’ai eu un petit peu les mêmes réflexions, en moins frontales. Ce qui est normal, une mère veut toujours protéger son enfant. Mais peu importe le rôle que j'avais à jouer, j'aurais accepté. Parce que c'était important pour moi de pouvoir apporter mon soutien à l'Ukraine, et de prendre une position claire.

Quels souvenirs gardez-vous du voyage jusqu’en Ukraine ?

La veille de mon départ, je tournais le mariage d’Audrey et Damien pour Demain nous appartient. On était au mas ostréicole, mais ma tête était déjà avec les Ukrainiens. Je me suis levé à 3h30 le lendemain pour prendre l'avion de Montpellier à Paris, puis j’ai rencontré, à l’aéroport, mes partenaires Karina et Antoine, qui allaient jouer mes parents. On a pris l'avion jusqu’à Varsovie. Là-bas, on a été accueillis par une traductrice qui travaillait avec la prod. On a ensuite pris une voiture jusqu’à Chelm, qui est à 40km de la frontière. Puis, à 23h, un train pour Kiev. Toutes les vitres étaient protégées, au cas où un missile venait à tomber à proximité. C'était étrange, car il n'y avait quasiment que des femmes dans le train, les hommes n’ayant pas le droit de sortir du territoire.

Y a-t-il eu des moments stressants ?

Oui, notamment durant le contrôle des passeports à la frontière. Le train s'arrête, les gardes ukrainiens rentrent dans le train. Le mec prend mon passeport et se barre pendant deux heures, à 2...

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