Adrien Quatennens « regrette » sa ligne de défense dans son affaire de violences conjugales
POLITIQUE - Sa défense avait suscité un tollé, y compris chez LFI. Invité sur France 2 ce mercredi 7 février, le député insoumis Adrien Quatennens est revenu sur sa riposte médiatique après avoir été mis en cause dans l’affaire de violences conjugales sur son ex-épouse à l’automne 2022. Un grand déballage sur BFMTV, dans lequel le parlementaire se posait en victime, à rebours des discours féministes portés par sa famille politique.
Regrettant d’abord d’avoir « levé la main » contre son ex-épouse, l’élu du Nord s’est aussi repenti de son discours. « « Ce que je regrette aussi, c’est d’avoir mal compris que certains mots pour ma défense étaient mal choisis. Aujourd’hui je ne les redirais pas », a admis Adrien Quatennens, en se livrant à un exercice de contrition médiatique qui tranche avec l’offensive qu’il avait menée au moment des faits.
🔴🗣️ "Une gifle n'est pas acceptable. Je regrette d'avoir mal compris que certains mots de ma défense étaient mal choisis. Aujourd'hui, je ne les redirais pas"
Adrien Quatennens fait son retour médiatique et son mea culpa. #Les4V @AQuatennens pic.twitter.com/kJ2ON3CnTx— Telematin (@telematin) February 7, 2024
« Ce que je ne regrette pas, en revanche, c’est d’avoir été honnête », a-t-il poursuivi, précisant avoir suivi « un stage de sensibilisation aux violences intrafamiliales » à la demande de La France insoumise. « J’ai appris, j’ai travaillé, j’ai compris », a-t-il assuré, appelant à « défaire certains mécanismes qui sont intériorisés en nous, notamment des mécanismes sexistes ».
« Mais la conclusion que j’en tire, c’est aussi que chacun peut s’améliorer. » Adrien Quatennens avait rejoint les bancs de l’Assemblée nationale un mois à peine après sa condamnation pour violences conjugales. Exclu pendant quatre mois de son groupe, son retour dans celui-ci avait été publiquement dénoncé par plusieurs députées du mouvement. Actif sur les réseaux sociaux, il se tenait jusqu’alors à une diète médiatique stricte.
À voir également sur Le HuffPost :
Cette députée convoque Chandler et Jean-Claude Dusse pour défendre Gabriel Attal
Gabriel Attal n’a pas la même version qu’Élisabeth Borne de « l’arc républicain » (et ça compte)