Un adolescent de Haute-Savoie arrêté, soupçonné de vouloir commettre un attentat lors des JO de Paris

Des documents retrouvés au domicile de ses parents attestent qu’il avait prêté allégeance à l’État islamique. Il prévoyait de se tuer lors d’un attentat à la Défense.

Le quartier d’affaires de la Défense, dans les Hauts-de-Seine, était le lieu ciblé par cet adolescent pour commettre son acte terroriste durant les Jeux de Paris.

TERRORISME - Un projet d’attentat crédible ? C’est désormais la question à laquelle doivent répondre les enquêteurs. Après avoir annoncé sur les réseaux sociaux son intention de fabriquer une ceinture explosive et de vouloir mourir en martyr durant la période des JO, un adolescent âgé de 16 ans a été arrêté et placé en garde à vue ce mercredi 24 avril, comme l’indique le parquet national antiterroriste (Pnat) à l’AFP.

JO de Paris : la menace terroriste détaillée par Gérald Darmanin à quatre mois des Jeux

Interpellé dès mardi à Marignier, dans le département de Haute-Savoie dont il est originaire, ce mineur aurait depuis reconnu devant les policiers de la DGSI que son projet visait à commettre une « action terroriste suicidaire » pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, plus précisément dans le quartier d’affaires de la Défense, avec un fusil ou une ceinture explosive.

Le garçon avait également prévu de mourir sous les balles des forces de l’ordre.

D’ailleurs, la perquisition du domicile de ses parents semble aller dans le sens de ses déclarations, puisque « différents documents manuscrits dont une déclaration d’allégeance à l’État islamique » ont été découverts, a précisé une source policière, qui souligne que l’adolescent était déjà suivi pour sa radicalisation.

Toujours en garde à vue ce mercredi soir, le jeune homme est désormais étudié par les enquêteurs de la DGSI, qui cherchent à « déterminer, au regard de la personnalité de la personne gardée à vue, la réalité du projet d’acte terroriste et le cas échéant, son état d’aboutissement », a indiqué le parquet, qui préconise la prudence à ce stade de l’enquête.

Le Pnat a d’ailleurs ouvert une enquête ce mercredi pour « participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle en vue de la préparation de crimes d’atteintes aux personnes », dont les investigations ont été confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure.

Les messages qui ont alerté les autorités auraient été écrits sur Telegram et avaient fait l’objet d’un signalement dès lundi, comme l’indique Le Parisien et BFMTV.

À voir également sur Le HuffPost :

  

Kendji Girac blessé par balle : peut-on vraiment vendre et acheter une arme à feu dans une brocante ?

Mort de Philippe Coopman : à Grande-Synthe, un troisième mineur mis en examen pour meurtre