Adaptation au feu de notre espèce, détection précoce de la démence et corail rouge : l'actu des sciences en ultrabrèves
Au sommaire des ultrabrèves du 10 juin 2024 : notre espèce a pu s'adapter à l'utilisation du feu grâce à une mutation génétique, une nouvelle méthode pour détecter la démence 9 ans avant les premiers symptômes et un corail rouge observé pour la première fois dans des eaux peu profondes de Patagonie.
L’actualité scientifique du 10 juin 2024, c’est :
En archéologie : Notre espèce a pu s'adapter à l'utilisation du feu grâce à cette mutation génétique.
Une mutation spécifique à Homo sapiens réduit notre sensibilité aux produits de la fumée, montrent des chercheurs allemands.
Le récepteur cellulaire AhR fixe divers composés aromatiques dont ceux présents dans la fumée et peut alors activer la production d’enzymes capables de les neutraliser.
Son gène porte une mutation universelle chez Homo sapiens mais absente des primates aux néandertaliens, ce qui suggère une adaptation à l’utilisation régulière du feu chez notre espèce.
En santé : Une nouvelle méthode pour détecter la démence 9 ans avant les premiers symptômes.
Si plus d’un million de personnes souffrent de démence à l’heure actuelle en France, on ne connait aucun remède face au syndrome.
Et s’il était possible de prédire avec précision la démence près d’une décennie avant l’apparition des premiers symptômes ?
C'est ce qu'ont fait des chercheurs britanniques, grâce à une nouvelle méthode d'analyse très précise.
En animaux : Un corail rouge observé pour la première fois dans des eaux peu profondes de Patagonie.
Un type de corail rouge a été découvert à l'extrême sud de la Patagonie chilienne, dans le détroit de Magellan.
Des plongeurs ont observé ces coraux à une profondeur comprise entre 1,3 mètre et 47 mètres.
Malgré leur rôle prépondérant dans le développement des fonds marins, ces coraux ne bénéficient d'aucune protection, bien qu'ils se trouvent dans un état de conservation vulnérable au Chili.
En animaux : La simple équation universelle à laquelle répondent tous les animaux qui battent des ailes.
Une équipe de chercheurs a établi une équation pouvant prédire la fréquence des battements d'ailes et de nageoires des animaux volants et plongeurs
Cette équation se base uniquement sur une corrélation entre la masse corporelle et la surface de l'aile de l'animal.
L'équation a été testée avec succès sur 1[...]
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