Accusé par une troisième femme, le rappeur Lomepal se défend : “Je n’ai pas commis de viol”

Lomepal a été visé par une plainte pour viol en 2020 pour des faits présumés datant de 2017. En novembre 2023, une seconde plainte pour viol a été déposée contre lui pour des faits présumés remontant à 2018. En juillet 2023, plusieurs femmes ont témoigné contre lui sur les réseaux sociaux. Quelques jours plus tard, le rappeur a clamé son innocence, expliquant que cette plainte était à l'origine de rumeurs qui circulaient dans le milieu à son égard. Ce mercredi 22 mai 2024, Mediapart fait de nouvelles révélations en publiant le témoignage d'une troisième victime présumée qui avait 25 ans lorsqu'elle a rencontré l'artiste en 2016 lors d'une soirée. Il n'était pas connu à l'époque et n'avait pas sorti son premier album.

Une victime présumée traumatisée

Marie (le prénom a été modifié, ndlr) affirme avoir été victime d'une agression sexuelle en janvier 2017 au domicile parisien de la mère de Lomepal, où ce dernier logeait. Elle raconte avoir été "réveillée en sursaut" par une tentative de pénétration anale. "Je me souviens m'être dit que je ne pouvais pas crier car j'allais réveiller sa mère", explique celle qui se souvient d'avoir dit "non" à plusieurs reprises lors de ce viol "très douloureux". "On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non", aurait répondu le rappeur. La victime présumée a, par la suite, raconté ce qu'elle a vécu cette nuit-là à une amie puis en 2019 à son compagnon, lorsqu'elle s'est mise en couple. "C'était tellement un traumatisme pour elle qu'elle avait besoin de le dire à la personne avec laquelle elle entrait dans une relation sérieuse. C'était difficile pour elle de refaire confiance à un homme après ce qu'elle avait traversé", témoigne son compagnon. Lomepal "confirme de très nombreux éléments mais réfute toute violence et toute contrainte", rapporte Mediapart. Il assure que la jeune femme était réveillée et consentante.

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi