Accusé d’agression sexuelle, Valéry Giscard d’Estaing juge la plainte « grotesque »

L’ancien chef d’État français, Valéry Giscard d’Estaing, est visé par une plainte pour agression sexuelle déposée par la journaliste allemande, Ann-Kathrin Stracke.

« C’était grotesque, et le grotesque ne me blesse pas ». L’ancien président français, Valéry Giscard d’Estaing a réagi à la plainte déposée à son encontre par la journaliste allemande, Ann-Kathrin Stracke, au micro de « RTL » hier. La journaliste de 37 ans accuse l’ancien chef d’État d’agression sexuelle. « C’est manifestement quelqu’un qui cherche à se donner un rôle, une importance qu’elle n’a pas et qui j’espère va lui être retirée », a déclaré Valéry Giscard d’Estaing. « C’est une allusion à un événement qui se serait produit il y a deux ans, qui aurait été un geste dont personne n’a gardé le souvenir », a ajouté l’ex-président de 94 ans.

« J'ai décidé de raconter mon histoire parce que je pense que les gens doivent savoir qu'un ancien président français a harcelé sexuellement une journaliste, en l'occurrence moi, après une interview », a déclaré Ann-Kathrin Stracke à l’AFP, lors de l’annonce de l’ouverture d’une enquête par le Parquet de Paris, le 12 mai dernier. La journaliste a indiqué qu’elle souhaitait ouvrir « un débat de société sur le harcèlement sexuel et [apporter] plus de courage pour s’exprimer et nommer les choses ». Sa plainte, remise au Parquet de Paris le 10 mars dernier, a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). « Je suis heureuse d’apprendre que le ministère public a enregistré ma plainte pénale et...

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