Accusé de viol, Gérald Darmanin convaincu qu'il ne sera "pas mis en examen"

Le ministre de l'Intérieur, accusé de viol par Sophie Patterson-Spatz, a estimé jeudi soir qu'il était victime de calomnies.

Des "calomnies", comparables à "l'affaire Baudis", a dénoncé jeudi Gérald Darmanin, accusé de viol. Le ministre de l'Intérieur s'est dit convaincu sur France 2 qu'il ne serait "pas mis en examen" dans cette affaire. Il est actuellement placé sous le statut de témoin assisté.

"Je ne serai pas mis en examen dans cette affaire", a déclaré le ministre de l'Intérieur, interrogé sur le plateau de l'émission de France 2 Vous avez la parole avant de débattre avec la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen.

"Il y a eu trois décisions de justice successives", a-t-il ajouté. "Je constate qu'au bout de quatre ans, cette calomnie ne cesse pas", a-t-il encore dit, évoquant un "acharnement".

"Quand on fait de la politique, parfois on est accusés, parfois injustement", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

"Je n'ai aucune leçon à recevoir"

"L'affaire Baudis ne vous a pas suffi ?", a-t-il lancé au journaliste Thomas Sotto, en référence au défunt Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse, faussement mis en cause au début des années 2000 dans une affaire de moeurs.

"Je n'ai aucune leçon à recevoir et par ailleurs je vous souhaite de jamais être calomnié ni vous ni votre famille", a encore dit Gérald Darmanin.

Le ministre de l'Intérieur est accusé par Sophie Patterson-Spatz de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance. L'enquête avait été classée sans suite à deux reprises entre 2017 et 2018.

La plaignante a relancé sa plainte et, après deux ans de bataille procédurale, une autre juge d'instruction est chargée des investigations depuis l'été dernier.

Article original publié sur BFMTV.com

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