Accusé d'inceste sur sa fille, Richard Berry "crie haut et fort" son innocence, affirme son avocate

L'avocate de Richard Berry compte apporter des "contre-vérités" aux accusations d'inceste formulées par sa fille, Coline Berry.

Les deux camps maintiennent fermement leurs positions. D'un côté, Coline Berry soutient que son père a abusé d'elle sexuellement lorsqu'elle était mineure, de l'autre, Richard Berry "crie haut et fort" son innocence, défend son avocate, Me Sophie Obadia, invitée ce mardi soir sur BFMTV. Sa fille l'accuse de l'avoir "embrassée sur la bouche avec la langue" et de l'avoir obligée à "participer à des jeux sexuels dans un contexte de violences conjugales notoires".

Elle a déposé plainte pour "des faits de viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par ascendant et corruption de mineur". Face à de telles dénonciations, Richard Berry s'est empressé de démentir "de toutes (ses) forces et sans ambiguïté ces accusations immondes" dans un long texte publié sur son compte Instagram le 2 février.

"Des contre vérités à apporter"

Coline Berry "considère qu'elle a été victime de gestes déplacés de la part de son père, je ne dis pas qu'elle ment mais j'ai des contre-vérités à apporter à la brigade des mineurs, des témoignages, des récits... Beaucoup de choses qui permettront de prouver qu'elle ne dit pas la vérité", soutient l'avocate du mis en cause.

Selon Me Sophie Obadia, la fille de Richard Berry "a besoin de reconnaissance" face à un "père absent (...) Dans cette famille, il y a beaucoup de ressentiment, des divorces répétés et un sentiment d'abandon de la part de cette jeune femme".

Appel au respect de la présomption d'innocence

Dans un entretien accordé à Franceinfo et diffusé lundi, Coline Berry affirme de son côté que sa prise de parole était "vitale", près de 40 ans après les faits reprochés. "Ce déni, c'est encore une destruction qui vient s'ajouter à la déchirure que je vis depuis toutes ces années", raconte-t-elle.

Agée de 45 ans, Coline Berry a été entendue par les policiers la semaine dernière dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte le 25 janvier. Dans l'attente de nouveaux éléments, l'avocate de Richard Berry appelle à respecter sa présomption d'innocence.

"Il ne reconnaît en aucun cas avoir eu des gestes déplacés sur sa fille. Il n'est pas un père violeur, ce n'est pas une étiquette acceptable", conclut-elle.

Article original publié sur BFMTV.com

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