Accord entre les socialistes espagnols et les indépendantistes catalans

Le premier ministre sortant, Pedro Sanchez, était à la recherche d'une coalition pour rester au pouvoir : bien qu'il soit arrivé deuxième aux élections de juillet, derrière le candidat du Parti Populaire, ce dernier n'est pas parvenu à se faire investir.

Les socialistes ont donc repris la main et courtisé Carlos Puigdemont, pour avoir l'appui des 7 députés de sa formation Ensemble pour la Catalogne !

L'indépendantiste catalan est en exil à Bruxelles depuis la tentative de sécession de sa région, en 2017, et c'est justement en échange d'une amnistie qu'il soutiendra les socialistes.

La démarche de Pedro Sanchez est très critiquée, y compris dans son propre camp. La droite et l'extrême-droite protestent contre l'amnistie et dénoncent un "accord honteux", d'autant que la nouvelle majorité s'annonce très fragile politiquement.

Une grande manifestation contre l'amnistie des séparatistes est prévue à Madrid le samedi 18 novembre.