Accord droite-Macron : le pavé dans la mare d'Estrosi fraîchement reçu par la droite

Après l'appel d'Estrosi à passer un accord avec Emmanuel Macron pour 2022, le secrétaire général des Républicains a dénoncé une prise de position "misérable" , tandis que le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a tendu la main au maire LR de Nice.

Le maire LR de Nice Christian Estrosi a lancé un pavé dans la mare en appelant la droite à passer un accord avec Emmanuel Macron pour 2022, au grand dam des Républicains qui cherchent toujours leur candidat.

"Pour ne pas gâcher tous les talents de la droite, passons un accord avec Emmanuel Macron pour qu’il soit notre candidat commun à la présidentielle et que ceux-ci puissent participer au redressement de notre pays", a proposé Christian Estrosi dans le Figaro paru lundi soir.

"Christian Estrosi se trompe de combat"

Même si l'appel de l'ancien ministre sarkozyste est assorti de "conditions", il a été fraîchement reçu par la droite qui organise sa grande rentrée vendredi et samedi au Port-Marly. "Je trouve ça totalement misérable", a affirmé le numéro 3 des Républicains Aurélien Pradié, en accusant le maire de Nice de "se vendre au plus offrant".

"Christian Estrosi se trompe de combat", a estimé dans "Le Parisien" le patron des députés LR Damien Abad selon qui "il faut un candidat de la droite à la présidentielle parce que les Français ont besoin d’une alternance politique, on ne peut pas s’enfermer dans un duel Macron-Le Pen un an et demi avant la présidentielle". Le rétrécissement de l'espace politique de la droite, entre l'exécutif empiétant sur son programme et captant son électorat, et certains au RN appelant à une "union des droites", est à l'oeuvre depuis 2017.

"On tend la main à toutes les bonnes volontés", dit Attal

"On tend la main à toutes les bonnes volontés", a affirmé mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Le RN a lui raillé "la mort cérébrale" des Républicains: le parti "est désormais de trop!" selon le numéro 2 du RN Jordan Bardella.

Christian Estrosi a justifié son appel par le fait qu'"il(...)


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