Abeilles, colibris, baleines : la simple équation universelle à laquelle répondent tous les animaux qui battent des ailes

Une équipe de chercheurs a établi une équation pouvant prédire la fréquence des battements d'ailes et de nageoires des animaux volants et plongeurs en corrélant uniquement la masse corporelle et la surface de l'aile de l'animal.

Le mécanisme du vol des oiseaux est une merveille de la nature. Depuis des milliers d’années, il intrigue les Hommes qui ont à plusieurs reprises tenté de le comprendre et de le reproduire.

Mais les principes physiques qui régissent le vol des animaux ne sont pas les mêmes pour tous les animaux. Comme les animaux volants et les animaux à nageoires ont évolué indépendamment les uns des autres, leurs techniques de déplacement n’ont bien souvent rien à voir.

Une équipe de chercheurs de l'université de Roskilde, au Danemark, apporte pourtant dans une nouvelle étude parue le 5 juin 2024 dans la revue Plos One la preuve qu'une équation universelle existe, permettant une approximation de la fréquence des battements d'ailes et des nageoires des oiseaux, insectes, chauves-souris et baleines, malgré leurs différences de taille et de forme d'ailes.

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Les chercheurs présentent une équation étonnamment simple. Elle établit que la fréquence des battements d'ailes et de nageoires des animaux est proportionnelle à la racine carrée de la masse de l'animal divisée par la surface de ses ailes. "Notre dérivation est purement basée sur des principes physiques et, en ce sens, elle diffère des autres relations d'échelle proposées sur la base d'observations empiriques. Nous n'avons commencé à étudier les données qu'après avoir dérivé l'équation", explique Tina Hecksher, co-autrice de l’étude et chercheuse au département des sciences et de l'environnement de l’Université de Roskilde.

Une formule universelle pour tous les animaux volants…

Après avoir établi cette équation, les chercheurs ont donc testé sa précision en comparant des données récoltées sur tout un panel d’animaux composé de 176 espèces d’insectes, 212 espèces d’oiseaux et 25 espèces de chauves-souris. Résultat : la formule était correcte et cohérente à chaque fois. La constante de proportionnalité est, dans une bonne [...]

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