Abaya : les états-majors écolos et Insoumis désavoués par leurs électeurs

Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a décidé d'interdire l'abaya et le qami au sein des établissements scolaires.  - Credit:LOIC VENANCE / AFP
Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a décidé d'interdire l'abaya et le qami au sein des établissements scolaires. - Credit:LOIC VENANCE / AFP

Vite, passons à autre chose ! Voilà probablement ce que vont se dire un certain nombre d'élus EELV et LFI en découvrant ce sondage* réalisé par l'Ifop pour Charlie Hebdo auprès de 2 145 personnes, les 30 et 31 août, dans le but de déterminer ce qu'elles pensaient de l'interdiction des abayas et des qamis à l'école

Annoncée le 27 août par le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal, la décision a été précisée dans une note de service envoyée à tous les chefs d'établissement trois jours plus tard. Sont visées, les tenues « de type abaya ou qamis » qui manifestent « ostensiblement en milieu scolaire une appartenance religieuse ». Pour le jour de la rentrée, l'interdiction a été respectée, aucun incident n'a jusqu'à maintenant été signalé.

À LIRE AUSSIRentrée scolaire : à Créteil, des tenues amples comme subterfuge à l'abayaCette mesure a pourtant valu à Gabriel Attal un tir de barrage de la gauche. « Les musulmans redeviennent une cible », écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog, dès le 28 août. Réglementation « dangereuse » et « cruelle », dénonce le lendemain Manuel Bompard, député et coordinateur de La France insoumise. Volonté inique de « contrôle social sur le corps des femmes et des jeunes filles », écrit sur X (ex-Twitter) Sandrine Rousseau, le même jour. La députée EELV de Paris fait l'impasse sur le qami, grande robe exclusivement masculine. À juste titre : les abayas représentent la grande majorité des cas signalés l'an dernier par les établissements sco [...] Lire la suite