À 56 ans, il est condamné pour le viol de sa belle-sœur de 14 ans, tombée enceinte

Un homme de 56 ans condamné pour le viol de sa belle-sœur mineure - Getty Images/iStockphoto

Ce lundi 19 décembre 2022, un Creusois de 56 ans a été condamné à 10 ans de prison et à 20.000 euros de dommages et intérêts par la cour d’assises de son département. Il est coupable d’avoir violé sa belle-sœur, qu’il a mise enceinte alors qu’elle avait 14 ans.

C’est une affaire atroce qui a été jugée ce lundi 19 septembre 2022 par la cour d’assises de la Creuse. Un homme de 56 ans a en effet été reconnu coupable d’avoir violé sa belle-sœur, alors mineure, durant plusieurs années, rapporte le journal Le Parisien. Condamné à 10 dans de réclusion criminelle et à 20 000 euros de dommages et intérêts, il a décrit sa victime comme une “aguicheuse”.

Cette affaire sordide commence alors que la victime n’a que 12 ans. Elle se rapproche de son beau-frère après la mort de son père et celui-ci commence à lui imposer des caresses, puis des rapports sexuels “complets”. L’agresseur prétend quant à lui qu’il s’agissait de rapports consentis, comme le révèle l’une de ses déclarations devant la cour : “Elle disait que j’étais l’homme de sa vie mais j’étais bourré alors j’ai cédé à ses avances.” Les faits se poursuivent pendant deux ans et la jeune femme, alors âgée de 14 ans, tombe enceinte.

Du déni de grossesse à la plainte

Celle-ci fait cependant un déni de grossesse et ne découvre qu’elle porte un enfant qu’après quatre mois de gestation, trop tard pour un avortement légal. Après son accouchement, elle est donc placée dans un foyer où elle réalise que ce qu’il s’est passé avec son beau-frère n’est ni normal ni consenti. Elle porte plainte. Mais l’homme ne se laisse pas faire : il la menace, l’insulte et fait circuler des photos d’elle nue dans son lycée.

Mais la jeune femme ne cède pas et l’homme est placé en détention. Cela faisait déjà trois ans qu’il était derrière les barreaux au moment de son procès. Il y restera donc encore quelques années et devra verser 20 000 de dommages et intérêts à sa victime. Il a d’ailleurs basé sa défense, à grands renforts de témoignages de ses proches, sur le fait que l’adolescente le provoquait et l’aguichait. Une belle leçon d’élégance.

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