Cet aéroport français prend une décision radicale concernant les voitures thermiques

Si vous n'étiez pas encore certain que les voitures thermiques allaient devenir persona non grata en Europe, en France et en région parisienne, soyez-en maintenant sûr !

En effet, comme le révèle Augustin de Romanet, le dirigeant du Groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris), dans les colonnes de nos confrères de La Tribune, les voitures thermiques n'auront bientôt plus accès, à quelques exceptions près, à l'aéroport de Paris Orly.

L'extension du métro comme principale alternative

L'objectif du groupe est de parvenir à zéro émission nette de CO2 au sol d'ici 2030 pour l'aéroport d'Orly, et cinq ans plus tard pour celui de Charles de Gaulle. Évidemment, des solutions alternatives existeront, à commencer par l'extension de la ligne 14 du métro jusqu'à l'aéroport d'Orly. Ce prolongement vers le sud, reliant directement l'aéroport aux zones 91 et 94, desservira dix villes situées dans Paris, le Val-de-Marne et l'Essonne, accueillant quotidiennement entre 250 000 et 300 000 passagers.
Cette liaison directe entre l'aéroport et le centre de Paris marquera un tournant majeur dans la manière dont les voyageurs accèdent à Orly. Aujourd'hui, c'est pour le moins compliqué puisque, depuis Paris, il faut prendre un bus, ou bien prendre le RER B jusqu'à Antony et, ensuite, prendre la (très chère) navette Orlyval jusqu'à l'aéroport. Cette initiative vise également à désengorger les routes menant à l'aéroport, étant donné que 80 % des passagers utilisent actuellement des moyens de transport routier. Le dirigeant du Groupe ADP souligne que les accès à Paris-Orly représentent à eux seuls 40 % des émissions de CO2 au sol.

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