Une aérogare bioclimatique à La Réunion
Une toiture ondulée partagée en deux…
… par un couloir de lumière…
… et de ventilation caractérise le nouveau terminal de l’aéroport Roland-Garros.
La circulation des flux d’air dans le bâtiment rafraîchit les lieux et gomme toute climatisation énergivore.
Structure bois, façades vitrées à contrôle solaire, ventilation naturelle, végétation luxuriante : le carré d’as de l’aérogare bioclimatique.
Le projet a coûté 65 millions d’euros financés par l’État, la Région Réunion et l’Union européenne (programme Feder - FSE).
C'est une première en zone tropicale. Au nord de l'île de La Réunion, confetti volcanique tricolore de l'océan Indien, la toute nouvelle aérogare des arrivées de l'aéroport Roland-Garros (Gillot) se distingue par son architecture bioclimatique : structure et bardage en bois… Fini, la climatisation ! Conçu par l'agence AIA Life Designers, le nouveau terminal de 13 000 mètres carrés, qui offre des vues en CinémaScope sur la montagne réunionnaise, a recours à la ventilation naturelle couplée à un système de vantelles motorisées, régulées par une station météo. En laissant le souffle des alizés s'engouffrer dans la salle de livraison des bagages, l'air, qui circule sous la toiture ondulée, rafraîchit la température intérieure de 5 degrés, avec 60 % d'économies d'énergie à la clé. Grand Prix national de l'ingénierie (Syntec) 2023, ce projet est issu de maquettes et d'essais testés dans la soufflerie du CSTB à Nantes §