8 mars : Darmanin saisit la justice après des appels à tuer des policiers lors de la manifestation féministe
Des slogans très violents ont été scandés lors de la manifestation féminine du 8 mars à Paris, appelant à « brûler les flics ».
POLICE - « Le kérosène, c’est pas pour les avions, c’est pour brûler les flics ». Ces paroles, d’une grande violence, ont été scandées lors de la manifestation féministe du 8 mars à Paris. Plusieurs vidéos tournées lors de ce rassemblement dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, ont fait le tour des réseaux sociaux.
« Face à ces propos scandaleux », le ministre de l’Intérieur a annoncé saisir le Procureur de la République de Paris, ce dimanche 10 mars. « Tout sera mis en œuvre pour retrouver les responsables de cette incitation à commettre un crime contre nos policiers et les présenter devant la justice. Total soutien à ceux qui nous protègent. », a-t-il écrit sur X (ex-Twitter).
Face à ces propos scandaleux tenus lors d’une manifestation, je saisis le Procureur de la République de Paris. Tout sera mis en œuvre pour retrouver les responsables de cette incitation à commettre un crime contre nos policiers et les présenter devant la justice. Total soutien à… pic.twitter.com/ejoKjBFHP9
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 10, 2024
Le secrétaire général d’Unité SGP Police, Grégory Joron, a signalé ces appels au ministre ce dimanche matin, selon le syndicat de police.
« Le #kérosène c’est pas pour les camions, c’est pour brûler les flics et les fachos! »
Propos scandés à la manifestation de #JourneeDesDroitsDesFemmes
Merci @GDarmanin d’avoir saisi le Procureur pour retrouver ceux qui incitent à commettre un crime contre les #policiers ! pic.twitter.com/RqlNGSkrqL— Officiers et Commissaires de police (@PoliceSCSI) March 10, 2024
« Silence, les femmes hurlent »
À Paris, des milliers de personnes dont une majorité de femmes, ont défilé lors d’un rassemblement globalement festif, mais émaillé de bousculades entre des manifestants pro-Israël et pro-palestiniens. Dans le cortège figurait l’actrice Judith Godrèche, équipée d’une pancarte « silence, les femmes hurlent ».
Des militantes de l’association Nous vivrons, créée après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre pour dénoncer les violences sexuelles commises par les commandos de l’organisation islamiste étaient présentes. A leurs slogans « Libérez les otages » ont répondu ceux de « Palestine vaincra » lancés par d’autres manifestants.
Une bousculade entre militants des deux bords a débouché sur le départ des militantes de Nous vivrons encadrées par les policiers de la Brav-M.
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