50 ans de « Happy Days » : la série de l’Amérique idéale
Première série « feel good » de l'histoire de la télévision américaine, Happy Days constitue l'un de ces programmes patrimoniaux que l'on peine à dater. Si son intrigue se passe dans l'Amérique des années 1950, ce feuilleton a en réalité été tourné à partir de 1972. Créée par Garry Marshall qui devait révéler, par la suite, Julia Roberts dans Pretty Woman en 1990, la série a fait les belles heures de la chaîne ABC entre 1974 et 1984. Au point de comptabiliser onze saisons et 255 épisodes au total.
Son format court (24 minutes) et son sujet, la saga d'une famille moyenne du Wisconsin (les Cunningham) ont séduit le public dès le premier épisode, diffusé le 15 janvier 1974. Servi par un impeccable casting mêlant vieilles gloires hollywoodiennes (Marion Ross, Al Molinaro et Tom Bosley, piliers de nombreux films noirs dans la décennie précédente) et quelques jeunes acteurs comme Ron Howard, qui, repéré par George Lucas dans le pilote de cette série, allait jouer le rôle de Steve Bolander dans American Graffiti, mais aussi Henry Winkler, Cheryl Ladd et Robin Williams entre autres), le feuilleton joue à dessein la carte de la nostalgie en proposant une image idéalisée de l'Amérique de l'immédiat après-guerre.
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