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C’est le nombre d’«abonnés individuels autodistribués», c’est-à-dire commercialisés en propre, perdus par Canal + au dernier trimestre de l’année 2017, d’après les résultats financiers de sa maison mère, Vivendi, publiés jeudi. Fin décembre, ils étaient 4,95 millions, contre 4,99 millions fin septembre. Cette hémorragie de clients a commencé lorsque Vincent Bolloré, actionnaire de référence de Vivendi, a repris la boîte en main au printemps 2015. Un million d’abonnés se sont fait la malle depuis, sûrement découragés par la perte de droits sportifs et de programmes phares, les censures et les «hanouneries», les errements stratégiques et les coups de force. La dernière absurdité du Canal + de Bolloré : la diffusion d’un reportage ni fait ni à faire à la gloire du Togo, un parfait concentré du grand n’importe quoi éditorial que fait régner le milliardaire au sein de la maison. La chaîne avait pourtant Au troisième trimestre 2017, Canal + avait pourtant regagné des abonnés : une belle offre cinéma, des séries originales, l’arrivée de la star Neymar au PSG… Cette dynamique de l’offre s’est déjà essoufflée. Pour Vincent Bolloré, cela tourne au fiasco. Même si son échec en France est masqué par les bons résultats du groupe en Afrique J.Le.



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