4 questions sur Albert, le chatbot 100 % souverain de la France

cocorico coq
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1. C’est quoi, Albert ?

Albert est une intelligence artificielle (IA) générative, indique le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques. Précisément, signale la direction interministérielle du Numérique (DINUM), Albert appartient à la catégorie des agents conversationnels (ou chatbots en anglais). L’outil est décrit comme un assistant d’information juridique.

Un chatbot est un programme informatique qui simule des conversations avec des internautes — le plus connu est sans aucun doute ChatGPT. Il se sert de l’IA pour comprendre les questions qu’on lui pose et répondre, en se fondant sur les informations sur lesquelles il a pu s’entraîner au préalable. Il peut aussi chercher des informations sur Internet.

Pour Albert, l’objectif est d’épauler les agents de l’administration française sur des questions que peuvent se poser la population. Dans ce cadre, l’outil a été façonné sur des données provenant de sources officielles, afin d’apporter des réponses fiables, et surtout plus rapidement, afin de faire gagner du temps aux Françaises et Français.

Présenté comme une solution souveraine, Albert a été développé au sein de Datalab, un incubateur qui appartient à Etalab, un département rattaché à la DINUM. Par le passé, les spécialistes de la DINUM ont déjà eu à mener des projets de souveraineté, à l’image de la messagerie Tchap et du portail de connexion aux services publics FranceConnect.

2. Pourquoi parle-t-on d’IA souveraine avec Albert ?

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Crédits photos de l'image de une : Source : Freder