34 migrants sont morts dans le désert au Niger

Des migrants quittant les abords de la ville d'Agadez, pour la Libye, le 1er juin 2015.

Depuis l'accord entre l'UE et la Turquie, ils sont de plus en plus nombreux à tenter de rejoindre la Libye ou l'Algérie par cette route. Le 12 juin, cinq hommes, neuf femmes et vingt enfants, certainement Nigériens, ont été retrouvés morts, probablement de soif, à Assamaka.

Originaires de Gambie, du Niger, du Nigeria, ou encore du Ghana, des milliers de migrants tentent chaque année de rejoindre l’Algérie et la Libye. Le 12 juin, trente-quatre personnes, dont 20 enfants, sont mortes en tentant de traverser le désert qui les sépare du nord de l’Afrique.

Abandonnées par les passeurs, les victimes «sont probablement mortes de soif», a confié à l’AFP une source sécuritaire. «On sait qu’il s’agit de cinq hommes, neuf femmes et vingt enfants, certainement Nigériens, dont les dépouilles ont été retrouvées à Assamaka», explique, à Libération, Linda Cottone, de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans cette région dans le nord du Niger, à la frontière avec l’Algérie, la ville d’Agadez est le principal point de départ de convois en partance pour la Libye et l’Algérie. Certains habitants s’y improvisent passeurs, en utilisant leur voiture personnelle. D’autres prêtent leur toit aux migrants en attente de partir. Depuis 2015, ces activités sont pourtant considérées comme un crime passible de dix ans de prison minimum. «La population locale réagit. Elle se rend compte que c’est illégal. Mais, pour les passeurs, ça reste une source d’argent nécessaire», précise l’organisation. Et d’ajouter : «La loi n’a pas encore été suffisamment appliquée pour qu’elle décourage la population.»

L’Algérie et la Libye en ligne de mire

Les migrants ne font que passer en Libye, point de passage vers l’Europe mais ils s’arrêtent en Algérie. «Ce sont plutôt les jeunes hommes célibataires qui vont en Libye avant de s’engager sur la Méditerranée pour rejoindre l’Europe», observe Linda Cottone. «Les femmes seules avec les enfants se dirigent plutôt vers l’Algérie. Le réseau (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Une députée blessée par balles dans le nord de l'Angleterre
Euro-2016: peines de 1 à 2 ans de prison ferme pour trois Russes après les violences à Marseille
Crash EgyptAir: une des deux boîtes noires récupérée
Croatie: chute du gouvernement après une motion de censure au Parlement
Crash EgyptAir: un mois de recherches et d’interrogations